On m'appelle Hazel Gwen Carroll. Je viens de fêter mes 28 ans et je suis née à Londres, en Angleterre. Mais pour tout vous dire, j'ai emménagé à Fairytown quand j'avais 18 ans. On me reconnaît facilement, car SIGNES PARTICULIERS. Actuellement, je suis gérante du Mad Tea Party, le night club le plus fréquenté de la ville, et je vis à Fairytown, dans un appartement de Neverland Boulevard, loin du Mad Tea Party –faut pas abuser elle a besoin de changer d'air de temps en temps. Pour les plus curieux je suis célibataire et bisexuelle.

Ce n'est pas juste une jolie blonde qui tutoie tout le monde, qui sert les meilleurs cocktails de la ville, et toujours avec le sourire. Elle est maligne, ça se voit et elle ne s'en cache pas. Chez elle c'est donnant-donnant, tu la respectes et elle fera de même, la réciproque marche également. Quand on ne lui cherche pas d'histoires, Hazel est la meilleure compagnie du monde : elle a le rire facile, elle ne connaît pas le malaise, elle a l'oreille attentive, elle fume, elle boit, elle baise, elle n'a pas de tabou. Mais Hazel, elle est caractérisée par deux extrêmes : quand ça ne lui plaît pas, elle est une tornade, elle hurle, elle fait des menaces qu'elle est capable de mettre à exécution. Mais c'est cette part d'elle qui fait qu'elle est douée dans ce qu'elle fait.

HISTOIRE ₪ Jusqu'à ses quinze ans, Hazel a vécu avec ses parents et son petit frère de sept ans son cadet dans une petite maison de Londres. Cette année-là, leurs parents se séparèrent et ce fut leur mère qui remporta la garde des enfants, au grand désespoir d'Hazel qui s'entendait très bien avec leur père. Dès lors, ils perdirent tout contact avec leur père biologique -ils apprendront plus tard que leur mère s'était arrangée pour l'éloigner d'eux- et s'en suivit d'une année particulièrement difficile pendant laquelle leur mère -qui choisit de garder le nom de famille de son ex-mari- les éleva seule jusqu'à ce qu'elle rencontre un autre homme.
Hazel a, depuis, voué une haine sans égale à sa mère et son nouveau mari. Sa "crise d'adolescence" fut alors particulièrement violente, elle entra dans une petite guerre contre sa mère, la poussant à bout dès que l'occasion de présentait. Elle ne fit aucun cadeau à leur beau-père, dont les problèmes d'alcool et de violence n'arrangeaient rien. Contrairement à Charles qui ne reçut aucun coup -elle s'assurait bien que cela ne se produise jamais- Hazel en pris quelques uns jusqu'à ce que, trois ans plus tard, elle atteigne la majorité et puisse s'enfuir de la maison avec son frère. Ils errèrent quelques mois avant qu'Elizabeth Shakespeare ne les retrouve et ne les accueille sous son toit dans sa ville.
Elle n'a eu aucune difficulté à prendre ses marques. En ville, beaucoup connaissaient leur père et cela l'aida énormément à s'adapter à la ville. Elle ouvrit son bar quelques temps après, qui se mua très vite en boîte de nuit.

On m'appelle Charles Rodolphe Carroll. Je viens de fêter mes 21 ans et je suis né à Londres, en Angleterre. Mais pour tout vous dire, j'ai emménagé à Fairytown quand j'avais 14 ans. On me reconnaît facilement, car il m'arrive de faire des crises de panique régulièrement. Actuellement, je suis PROFESSION/ETUDES AU CHOIX, et je vis à Fairytown, dans le manoir Shakespeare. Pour les plus curieux je suis célibataire et ORIENTATION SEXUELLE.

Au premier abord, il paraît toujours un peu ailleurs, comme s'il ne faisait pas attention à ce qu'on lui dit. Cela lui arrive souvent de demander à ce que l'on répète ce qu'on est en train de lui dire quand bien même il a l'air attentif à la conversation. Il ne le fait pas exprès ; Charles est encore un enfant. Il se lasse vite des choses, des gens. Il fuit l'ennui, il dit les choses comme elles sont sans se poser de questions au préalable. Il est doté d'un sarcasme à toutes épreuves, qu'il use sur tout le monde sans distinction, qu'il les aime ou qu'il ne les aime pas. Ses sourires moqueurs et ses remarques désobligeantes, il les pense ou il ne les pense pas, peu importe car c'est toujours amusant de le dire à voix haute et attendre la réaction des gens. Il est un peu long à la détente, mais ce n'est pas vraiment sa faute, il n'a pas reçu la même éducation que la plupart des enfants de son âge après tout.
Charles, il a aussi ce petit problème de dépendance aux autres. Il n'aime pas se retrouver seul, et si le doute s'installe dans son esprit, il lui arrive régulièrement de céder à la panique et faire une crise qu'on calme en le prenant dans ses bras.

HISTOIRE ₪ Jusqu'à ses huit ans, Charles a vécu avec ses parents et sa soeur dans une petite maison de Londres. Cette année-là, leurs parents se séparèrent et ce fut leur mère qui remporta la garde des enfants. Dès lors, ils perdirent tout contact avec leur père biologique -ils apprendront plus tard que leur mère s'était arrangée pour l'éloigner d'eux- et s'en suivit d'une année particulièrement difficile pendant laquelle leur mère -qui choisit de garder le nom de famille de son ex-mari- les éleva seule jusqu'à ce qu'elle rencontre un autre homme.
Aussi loin qu'il s'en souvienne, Charles a toujours eu peur de son beau-père, lequel était incapable de se comporter comme une figure paternelle pour lui et sa soeur aînée, à cause notamment de problèmes de violence et d'alcoolisme -dont Charles ne souffrit pas physiquement grâce à Hazel. Ils restèrent 3 ans sous son toit, jusqu'à ce qu'Hazel atteigne la majorité et ne décide de partir en emmenant son frère loin de leur mère et leur beau-père. Ils errèrent quelques mois avant qu'Elizabeth Shakespeare ne les retrouve et ne les accueille sous son toit dans sa ville.